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Investissement écologique : faire le choix de la durabilité

Aujourd’hui plus que jamais, chacun de nos actes – en tant que politique, entreprise ou citoyen – compte pour assurer un avenir durable aux générations futures. Il en va de même pour nos choix d’investissement. Et bonne nouvelle : concilier rentabilité et durabilité, c’est tout à fait possible !

Investissement durable : de quoi s’agit-il ?

Les investissements éco-responsables ont le vent en poupe. Ces dernières années, les initiatives se sont multipliées pour accompagner l’intérêt croissant du grand public pour ces investissements dits « durables ». Mais qu’entend-t-on exactement par investissement durable ?

Il s’agit en réalité d’investir en s’appuyant sur d’autres critères que le seul critère financier (objectif de performance et de rentabilité) pour privilégier le caractère durable de son placement (objectif de durabilité au sens large). Le sigle ESG – pour Environnement, Social, Gouvernance – constitue le fil rouge de ce concept d’investissement durable.

Investissement Socialement Responsable (ISR)

Les fonds d’investissement étiquetés ISR – pour « Investissement Socialement Responsable » – représentaient, fin 2018, 8,5% de parts de marché en Belgique. Afin de clarifier les critères d’évaluation de ces investissements, plusieurs labels ont vu le jour, promus par le secteur financier ou les Etats. En Europe, deux labels tirent la couverture à eux : le label français ISR créé en 2015 et le récent label belge «Towards Sustainability » créé en 2019 à l’initiative de Febelfin.

Point positif : plusieurs études, dont celle menée par l’Université d’Oxford et Arabesque Partners, semblent démontrer une corrélation entre la prise en compte des critères de durabilité et de bonnes performances économiques.

Le bémol : malgré un objectif noble – celui de promouvoir l’investissement durable – le niveau de qualité de ces fonds reste assez variable et régulièrement sujet à critique, comme le constate le baromètre 2019 des fonds ISR publié en juin 2019 par Financité.

Les actions et obligations vertes

Si vous souhaitez plus de liberté dans le choix de vos investissements, vous pouvez acheter directement des parts de sociétés à vocation écologique. Cela requiert cependant une certaine connaissance et expérience afin de bien évaluer les risques. Vous pouvez aussi opter pour des obligations à finalité écologique, les fameux « green bonds ». Ces emprunts obligataires verts sont émis par des entreprises ou l’Etat belge pour financer des programmes en faveur de l’environnement. Mais à nouveau, certains acteurs du monde financier pointent un problème de délimitation entre des projets qui ont une réelle portée environnementale, et d’autres, jugés beaucoup plus discutables.

L’investissement immobilier écologique

Poussé dans le dos par le législateur, le secteur de la construction a considérablement évolué ces dernières années afin de réduire son impact environnemental. En Wallonie, 60% des émissions de C0² proviennent en effet du chauffage des bâtiments. L’isolation des habitations, la performance des systèmes de chauffage ou encore l’utilisation d’énergies renouvelables apparaissent donc comme des priorités en matière de politique environnementale. En améliorant l’efficacité énergétique de votre logement ou en investissant dans un bien écologique, vous contribuez de facto à la réduction du réchauffement climatique. Une démarche écologique donc, mais aussi très rentable.

Le succès de ce type d’investissement réside dans un cumul d’avantages : contexte fiscal favorable, stabilité du secteur et rentabilité garantie. En Belgique, l’immobilier jouit en effet d’une taxation clémente. Mais pour espérer un rendement sur du long terme, il est crucial d’investir dans l’immobilier écologique, nouveau standard pour un investissement à la fois durable et rentable.

1 Source : https://www.financite.be/fr/article/investissement-durable-isr

2 Source : https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=2508281

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